Chers amis,
Envie d'un chalenge sportif? Envie de découvrir Bruxelles en marchant?
Envie de montrer que l'amiante n'a pas d'amis?
Alors venez rejoindre la Team Abeva le dimanche 29 mai!
Pour le huitième année consécutive, l'Abeva, votre asbl de cœur, prendra part aux prochains 20 km de Bruxelles.
Notre QG sera une nouvelle fois établi non loin de la ligne de départ/arrivée au Cinquantenaire.
Un vestiaire et des collations vous attendront avant et après vos efforts.
Les délais sont rallongés: les marcheurs auront 6 heures pour couvrir la distance.
Inscription via le site officiel des organisateurs,
Home - 20 km de Bruxelles – 20 km door Brussel
Nom de l'équipe: Abeva
Le code d'accès est: ABEV10735
Je vous l'assure, c'est un moment super génial!
Après votre inscription, merci de me confirmer votre participation et/ou aide.
A très bientôt,
Eric Jonckheere
LEDROIT.FR
14 avril
Quand il faut tuer pour faire tourner l’économie
POINT DE VUE / Aujourd’hui, mon oncle est mort. Mésothéliome pleural. La cause: l'exposition à l’amiante il y a une cinquantaine d’années dans une entreprise de peinture. Parce que, tsé, à l’époque, on mettait de l’amiante partout. Autant dans la peinture que sur les toasts le matin.
Bon j’exagère, mais pas tant que ça. Bon nombre de grille-pain de l’époque contenaient de l’amiante.
L’entreprise n’en avait rien à cirer de la santé et de la sécurité au travail. Mon oncle en était à ses premiers emplois. Pas grave, il était jeune, il pouvait en prendre. Pas besoin de protection. Donc il respirait de l’amiante à plein nez. Les narines pleines d’amiante. Ça ne va pas le tuer.
Sauf que si, ça l’a tué. Cinquante ans plus tard. Après 18 mois de lutte contre le cancer. En plein milieu d’une pandémie, juste pour rendre les choses plus compliquées. En laissant derrière lui sa conjointe, ses soeurs, ses neveux, sa belle-famille, son voisinage, et beaucoup d’autres personnes. Parce que mon oncle était généreux, aimable, humaniste, bon vivant. Il se préoccupait des autres. Parce qu’on est tous dans le même bateau.
Son patron, il y a 50 ans, ce n’était pas sûr qu’il avait les mêmes préoccupations. Il aurait fourni de l’équipement de protection si ça avait été le cas. C’était quand même une entreprise de peinture, avec tout ce qu’il y a de produits chimiques. De l’équipement de protection personnelle, c’est comme un gros minimum pour protéger tes employés. Sauf que, qui se préoccupe du p’tit jeune qui vient de rentrer… Ou des autres. Pourvu que la piastre rentre.
Donc, on mettait de l’amiante partout. Dans les années 1960 et 1970. La production d’amiante a connu son apogée en 1973. On encourageait la production, parce que ça donnait de la job. Beaucoup de jobs. Tant pis si le produit tue, pourvu que ça fasse tourner l’économie. Beaucoup de production, donc il faut trouver des débouchés. Il faut en mettre partout. Dans la peinture. Dans le béton. Dans les plafonds. Dans les toitures. Dans les grille-pain Partout. Faut écouler le stock.
Mais, au début des années 1970, on commençait à se douter des dangers de l’amiante. La recherche a continué, d’autres études ont été publiées. Des pays ont commencé à restreindre, voire à interdire le produit. Les États-Unis ont ouvert le bal par une interdiction graduelle de plusieurs produits de l’amiante à partir de 1973. Les pays scandinaves ont suivi. Plusieurs pays de l’Union européenne aussi. Au tournant du millénaire, la plupart des pays occidentaux avaient interdit l’amiante. En Amérique latine, en Afrique, en Asie, plusieurs pays l’interdisaient également.
Au Canada, il faudra attendre à 2016. Quarante-trois ans après les premières interdictions états-uniennes. On a continué de construire ou de produire plein de trucs avec de l’amiante pendant plusieurs années, voire des décennies. On a continué d’y exposer inutilement plein de gens parce qu’on a voulu faire tourner l’économie. Pas grave si ça en tue un couple.
Sauf que, justement, c’est grave. Personne ne devrait mourir pour faire tourner l’économie. Personne n’avait à mourir. Pas même mon oncle. On le savait. Et on ne l’a pas protégé. Quel est le prix de la vie humaine quand il faut faire tourner l’économie?
This content was published on April 6, 2022 - 19:36
swissinfo.ch/urs
Several courts in Italy have dealt with cases against Schmidheiny over the past 20 years. The archive photo from 2015 shows relatives of victims with Italian flags calling for justice in the asbestos case. Keystone/Alessandro Di Marco
A court in Italy has sentenced Swiss businessman Stephan Schmidheiny to 42 months in prison over the death of a former worker at an asbestos company.
The jury found Schmidheiny, a former majority shareholder in the company, guilty of involuntary manslaughter, according to the Italian ANSA news agency.
The factory worker had been exposed to asbestos, the jury found.
However, Schmidheiny was acquitted in seven other cases involving a company near Naples on Wednesday.
Schmidheiny’s lawyers told the Swiss Keystone-SDA news agency that they would appeal against the verdict, saying the ruling went against Italian law and basic legal principles.
Series of cases
The verdict is the latest in series of court cases in Italy against 74-year-old Schmidheiny who has denied any responsibility.
So far, he has always been cleared by higher courts.
In a high-profile case in 2014, Italy’s Supreme Court acquitted Schmidheiny of any responsibility for the deaths of almost 3,000 people. The judges ruled that the statute of limitations had passed in 1998.
The verdict had prompted an outcry from trade unions, environmental organisations and relatives of the victims.
[Article rédigé d'après les informations tirées d'un article original de Denis Campbell dans "The Guardian"].
La BBC a été condamnée à verser 1,64 million de livres sterling de dommages et intérêts (presque 2 millions d’euros) aux familles de 11 anciens employés décédés après avoir travaillé dans des bâtiments bourrés d'amiante entre 1959 et 1998. Parmi ceux-ci, des maquilleurs, des ingénieurs, des constructeurs de décors, des directeurs de studio et des producteurs de télévision. Tous sont morts d'un mésothéliome, un cancer rare causé par une exposition prolongée à l'amiante.
Ils ont travaillé dans pas moins de 18 sites appartenant à la la BBC (équivalent britannique de Radio France et France télévision) , dont Broadcasting House dans le centre de Londres, les studios Pebble Mill à Birmingham et Television Centre à White City, dans l'ouest de Londres, qui est resté son siège social pendant des décennies et jusqu'en 2013.
Certains ont également travaillé aux studios Dickenson Road à Manchester et à l'ancien siège social de BBC Scotland à Queen Margaret Drive dans le West End de Glasgow ainsi qu'à Bressay, dans les îles Shetland, et sur l'île de l'Ascension, à la station de relais atlantique du World Service.
La liste comprend également Bush House, l'ancienne base de la radio BBC World Service, et Alexandra Palace, tous deux dans la capitale. Connu comme " le berceau de la télévision en Angleterre", ce dernier est un élément clé de l'histoire de la BBC car la société y a fait sa première émission télévisée en 1936.
La BBC a fait ces aveux en réponse à une demande d'accès à l'information du journal « l' Observer » . Celui-ci avait également révélé l'année dernière que la BBC faisait face à des demandes de dommages-intérêts potentielles de la part de proches d'anciens membres de l'Orchestre symphonique de la BBC (BBCSO) et d'autres anciens membres du personnel qui travaillaient dans des locaux contenant de l'amiante.
Ainsi, La BBC a reconnu sa responsabilité dans la mort du musicien Christopher Larkin, un corniste du BBCSO décédé d'un mésothéliome. Une enquête a conclu qu'il était « mort des suites d'une exposition à l'amiante ». Il a répété pendant 36 ans dans les studios Maida Vale de la BBC à Londres, dont on a découvert plus tard qu'ils contenaient de l'amiante dans un état parfois fortement dégradé. Le bâtiment doit fermer et des studios de remplacement sont en cours de construction au parc olympique dans l'est de Londres.
Le journal a également révélé comment la BBC avait admis avoir exposé à l'amiante Richard Evans, un constructeur de décors dans des émissions telles que Doctor Who décédé d'un mésothéliome, au cours de ses 23 années passées à la société à fabriquer et à peindre des décors. Il a travaillé principalement au Television Center, mais aussi dans d'autres endroits du Royaume-Uni et utilisait régulièrement Artex, un revêtement texturé qui, jusqu'au milieu des années 1980, était fabriqué avec de l'amiante blanc. Sa veuve Valérie a également lancé une action en justice.
Déjà, en 2006, la BBC avait averti les employés et pigistes actuels et anciens qu'ils avaient été exposés à l'amiante dans les studios TC2, TC3 et TC5 du centre de télévision aujourd'hui disparu entre 1990 et 2005. Il était possible que des fibres d'amiante soient tombées des conduits de câbles sur les sols pouvant donner lieu à une contamination.
Un porte-parole de la BBC a déclaré: « Nous voudrions exprimer nos condoléances aux familles de toutes les personnes touchées. La santé et la sécurité du personnel de la BBC et de tous ceux qui utilisent les bâtiments de la BBC sont une préoccupation majeure. La BBC gère l'amiante conformément aux réglementations applicables et aux exigences légales.
Harminder Bains, l'avocate des familles de Larkin, Evans et d'autres anciens membres du personnel de la BBC décédés du mésothéliome, a déclaré qu'elle soupçonnait que beaucoup plus de membres du personnel de l'entreprise avaient été exposés à l'amiante que ceux des 11 poursuites réglées.
" Je ne crois pas que la BBC n'ait exposé que 11 personnes à l'amiante. Il doit y avoir des centaines, voire quelques milliers de personnes concernées, étant donné le nombre d'emplacements mais aussi le nombre d'années pendant lesquelles l'amiante était présent dans les emplacements de la BBC ", a déclaré Bains, un partenaire de Leigh Day. Avocats.
"Les paiements pour ces décès montrent que l'amiante reste une menace majeure", a déclaré Liz Darlison, directrice générale de Mesothelioma UK , qui est également infirmière à temps partiel au sein du NHS. « Beaucoup de gens ne réalisent pas que 95 % de nos hôpitaux et 85 % de nos écoles contiennent encore de l'amiante et que l'amiante est une substance cancérigène qui cause le mésothéliome. C'est une maladie épouvantable. Plus de la moitié des personnes meurent dans l'année suivant le diagnostic », a ajouté Darlison.
Environ 2 700 personnes par an au Royaume-Uni reçoivent un diagnostic de mésothéliome.
Research of Johnson & Johnson’s baby powder included a prison study in which inmates, mostly Black men, were injected with asbestos. The study was intended to assess how asbestos’s effects on the skin compare to talc, the key component of baby powder.
By FRANK VINLUAN
Mar 7, 2022 at 6:19 PM
Johnson & Johnson’s research into the safety of its baby powder included a study in which inmates, mostly Black men, were injected with asbestos to compare the cancer-causing compound to talc, according to unsealed court documents reviewed by Bloomberg.
While the human experiments involving prisoners at Holmesburg Prison outside of Philadelphia was previously revealed in books and newspaper articles, J&J’s involvement in the studies comparing talc to asbestos was not made public until the Bloomberg report on Monday. The court documents were unsealed in two trials last year over claims that J&J’s baby powder causes cancer. J&J expressed regret over the company’s involvement with Albert Kligman, the University of Pennsylvania dermatologist who conducted the baby powder tests. But Bloomberg said that the company also noted that the tests did not violate research standards at the time.
“We deeply regret the conditions under which these studies were conducted, and in no way do they reflect the values or practices we employ today,” Kim Montagnino, a company spokeswoman, said in an emailed statement to Bloomberg. “As the world’s largest healthcare company, our transparent, diligent approach to bioethics is at the heart of all we promise our customers and society.”
Asbestos is often found in locations where talc is mined. Scientists determined that asbestos was linked to cancer in the 1950s. J&J did not dispute that it had hired Kligman in the 1960s to conduct baby powder tests. The unsealed court documents state that the asbestos test in 1971 involved recruiting 10 prisoners who received injections of two types of asbestos, tremolite and chrysotile, along with a talc shot in their lower backs.
The revelation of J&J’s involvement in the Holmesburg tests comes as the company continues to fight litigation alleging that the talc-based baby powder contained asbestos. The pharmaceutical giant has consistently said that its baby powder never had asbestos. Nevertheless, J&J has lost some of the lawsuits alleging harm from the product, which the company stopped marketing in the U.S. and Canada in 2020.
J&J currently faces about 40,000 lawsuits related to its talc-based powder. Last year, the company used a Texas law to consolidate the talc litigation into a separate cosmetics subsidiary. Last October, this unit filed for bankruptcy, a move that limits the amounts litigants can recover in damages from the alleged harm they incurred from the baby powder. A federal judge ruled last month that J&J may proceed with this bankruptcy strategy.
J&J is also in the midst of reorganizing its business, splitting off its drugs and medical device operations from its consumer health business, which will take on a new name. When this move was announced last November, Morningstar analyst Damien Conover said in a research note that the separation would remove the deep pockets of the combined company, which in turn would reduce the financial risks of consumer products litigation such as the baby powder lawsuits.
The revelation of J&J’s involvement with Kligman could have a bearing on litigants who opt out of the bankruptcy case, Carl Tobias, a University of Richmond law professor who follows the litigation, told Bloomberg. Though jurors have heard about the results of Kligman’s asbestos study, they were not told that the test was done on inmates or that most of the tests were done on Black men. But that could change in future litigation, and could be used by plaintiffs in punitive damages presentations, Tobias said.
Kligman died in 2010 without ever acknowledging any wrongdoing. In 1998, he told the Baltimore Sun that his use of paid prisoners as research subjects in the 1950s and 1960s was consistent with standard U.S. protocols for scientific research at the time.
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Court docs reveal J&J’s role in prison tests comparing talc to asbestos.
https://medcitynews.com/2022/03/bloomberg-court-docs-reveal-jjs-role-in-prison-tests-comparing-talc-to-asbestos/
Le mercredi 26 janvier dernier, de nombreux téléspectateurs regardant le reportage de la RTBF auront probablement failli tomber de leur canapé. Le magazine « Investigation » annonçait d’importantes quantité d’amiante dans les conduites d’eau potable enfouies dans le sol de nombreuses communes de Belgique, avec un regard particulier sur la Wallonie.
Lors de la reconstruction du pays après le deuxième conflit mondial, la multinationale Eternit vendit des milliers de kilomètres de tuyaux en amiante-ciment de tous calibres. Septante années se sont écoulées, le réseau, tant d’adduction que d’évacuation d’eau est usé, voir fortement détérioré. Des millions de fibres d’amiante se retrouvent ainsi dans l’eau que consomment les habitants en pensant que les autorités responsables (politiques et sociétés de distribution d’eau) veillent à garantir l’absence de toute particule nocive. Aujourd’hui, personne ne peut plus ignorer que l’amiante tue ; d’autant plus que dans les tuyaux, c’est principalement le crocidolite (amiante bleu) qui fut utilisé; c’est le plus dangereux-léthal !
Le reportage démontre qu’il existerait encore de nos jours 3000 kilomètres de conduites en amiante-ciment sous les pieds des citoyens Wallons (19000 km en Flandres). La journaliste dévoile plusieurs points qui interpellent l’asbl Abeva.
N'a-t-on pas tiré les leçons du passé ?
Le reportage ne couvre principalement que les situations du réseau d’approvisionnement en eau en fin de parcours. Certaines communes sont débarrassées des canalisations en amianteciment ; mais ne sont-elles pas pour autant raccordées au point de captation, parfois lointain, par des conduites en Eternit ? Les habitants dans ces communes pourraient croire à tort que l’eau qu’ils boivent est dépourvue de fibres mortelles.
L’eau potable consommée dans certaines communes contient des millions de fibres d’amiante. Des scientifiques signalent que les cancers des voies digestives (colon, estomac, intestins) pourraient être causés par l’amiante ingéré.
L’Abeva dénonce l’attitude totalement déconnectée des décideurs interrogés dans le reportage. Assez de drames humains totalement évitables ! Le principe de précaution doit rester le moteur de l’action et de l’utilisation des deniers publics. Tant dans de nombreuses écoles que dans l’eau potable, l’enlèvement de l’amiante présent doit devenir une priorité et ne peut plus être la source de maladies graves, voir mortelles.
L’Abeva demande à rencontrer rapidement les ministres ayant la santé dans leurs attributions.
Osons le répéter ; l’amiante ne fait pas partie des urgences.
Il faut agir ; l’amiante n’est PAS un problème du passé,
Eric Jonckheere,
Président.
0476 78 88 33
AFP
01/02/2022
La Haute autorité de santé s'est opposée pour le moment à un dépistage généralisé du dépistage du cancer du poumon pour les fumeurs, mais s'est prononcée en faveur d'une expérimentation à petite échelle.
Les autorités sanitaires françaises se sont prononcées mardi pour l'expérimentation à échelle limitée d'un dépistage du cancer du poumon chez les fumeurs, estimant toutefois qu'il était trop tôt pour généraliser un tel dispositif à grande échelle.
"L'état des connaissances est encore incomplet pour la mise en place d'un programme de dépistage systématique et organisé du cancer broncho-pulmonaire en France", a jugé la Haute autorité de santé (HAS) dans un avis.
Toutefois, il serait bienvenu de lancer "dès maintenant l'engagement d'un programme pilote" pour tâter le terrain, nuance cet avis. Celui-ci actualise un précédent avis de 2016, dans lequel la HAS s'était déjà opposée à un dépistage organisé par scanner du cancer du poumon, le plus meurtrier en France avec quelque 33.000 décès annuels.
Les dépistages peuvent réduire la mortalité du cancer
De nouvelles études ont été publiées entretemps sur l'intérêt d'un tel dépistage chez les fumeurs, le cancer du poumon étant en grande majorité lié au tabagisme. Ces travaux ne suffisent pas pour l'heure à faire changer la HAS d'avis quant à l'opportunité d'un vaste programme de dépistage, mais ils la conduisent à admettre l'intérêt d'une expérimentation sur le sujet.
En effet, ces études tendent à montrer que le dépistage "chez les personnes ayant un risque augmenté de ce cancer réduit la mortalité spécifique de celui-ci", selon la HAS. Cela appuie donc l'intérêt potentiel de tester les fumeurs, dans l'idée qu'un cancer du poumon détecté tôt a des chances de guérison bien meilleures que s'il est repéré à un stade avancé.
Le risque du surdiagnostic
Cette stratégie, par exemple en vigueur aux États-Unis, est défendue depuis plusieurs années par certains pneumologues, qui regrettent la frilosité des autorités sanitaires françaises. Mais le dépistage organisé présente aussi des risques en matière de santé publique. Les autorités craignent essentiellement un risque de "surdiagnostic": repérer des tumeurs qui n'évolueraient de toute façon pas en cancer et, en conséquence, imposer des traitements lourds et inutiles au patient.
Pour obtenir plus de certitudes, "des expérimentations françaises d'envergure sont nécessaires pour permettre de répondre aux différents points en suspens et statuer sur les modalités de dépistage les plus adaptées au système français", conclut la HAS, qui appelle à déléguer ces études à l'Institut national du cancer (INCa).
A.A. avec AFP