1) Le 28 avril 2022, M. Éric Jonckheere et ses avocats, maîtres Jan Fermon et Quentin Marissal, citaient la société Eternit à comparaître devant le Tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles. Ils estimaient que la société, responsable de la maladie d’E. Jonckheere, a commis une « faute intentionnelle » à son égard.
2) E. Jonckheere en effet est atteint d’un mésothéliome (un cancer de la plèvre) la maladie la plus grave causée par l’amiante. Il est le cinquième membre de sa famille dans ce cas – les quatre autres en étant décédés. Sa mère, Françoise Van Noorbeeck, décédée en 2000, avait introduit une action civile en dommage contre la société Eternit, qui a débouché sur une retentissante victoire en 2011, confirmée en appel en 2017. La justice reconnaissait la lourde responsabilité historique de la société dans la minimisation et l’occultation de la dangerosité de l’amiante.
Lire la suite : Synthèse de la conférence de presse du lundi 4 décembre matin
Communiqué de presse de l’ABEVA et invitation à une Conférence de presse
Un jugement historique : Le Tribunal de première instance de Bruxelles reconnaît la responsabilité intentionnelle d’Eternit dans la maladie d’Eric Jonckheere.
Le 1er décembre 2023,
L’ABEVA se réjouit profondément du jugement rendu dans l’affaire Eric Jonckheere vs Eternit. Après la grande victoire déjà obtenue en 2011 et 2017 dans le procès intenté par Françoise Van Noorbeeck – Jonckheere contre la société Eternit, ce jugement-ci est une nouvelle étape essentielle pour la reconnaissance des responsabilités dans l’histoire de l’amiante et des dommages et souffrances causées à toutes ses victimes. Une première analyse de ce jugement est disponible ci-dessous.
Pour évoquer plus en profondeur la portée du jugement, qui sera transmis dans son intégralité et dans les deux langues, l’ABEVA invite la presse à une
en présence d’Eric Jonckheere et de ses avocats.
Lire la suite : Communiqué de presse de l’ABEVA et invitation à une Conférence de presse
En finir avec l’immunité
Un nouveau drame touche une famille déjà décimée par
l’amiante d’Eternit
2 novembre 2023,
Ce lundi 6 novembre 2023 se tiendra à 14H au tribunal de première instance de Bruxelles une audience importante. Après que sa famille a déjà été très lourdement touchée par les maladies de l’amiante (quatre décès), le président de l’ABEVA, Eric Jonckheere est à son tour atteint de mésothéliome.
Avec ses avocats, ils assignent en justice la société Eternit, responsable de sa maladie à laquelle ils reprochent d’avoir commis une « faute intentionnelle ».
Eric Jonckheere, ses proches et l’ABEVA appellent à un rassemblement de soutien
devant le palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert,
ce lundi 6 novembre à 13H15.
Dossier de presse en pages 2 – 4 de « Abeva News »
L’ABEVA
Contact: 0032 476788833
Plan d’action sur l’amiante : Victimes oubliées et risques minimisés
Montréal le 8 août 2022
Déposé de façon très discrète le 16 juin dernier, le Plan d’action sur l’amiante du gouvernement déçoit énormément l’Association des victimes de l’amiante du Québec (AVAQ) parce qu’il occulte totalement la réalité des victimes de maladies causées par l’amiante et qu’il minimise les risques en n’indiquant pas clairement que la destruction de la fibre d’amiante est préalable à toute valorisation des résidus amiantés.
Contrairement au rapport du BAPE remis au ministre de l’environnement il y a deux ans, on ne retrouve dans le plan d’action aucune mention permettant d’alléger et de rendre le processus d’indemnisation plus simple et humain. Or, le ministre du travail a totalement ignoré cette recommandation dans le cadre de sa réforme récente du régime de santé et sécurité du travail. Le Plan d’action aurait fourni l’occasion idéale pour corriger cette lacune majeure mais malheureusement celui-ci ne mentionne pas du tout le volet indemnisation. C’est totalement inacceptable, car ce sont les victimes de maladies liées à l’amiante et leurs familles qui ont subi les conséquences graves de l’exploitation de l’amiante au Québec dans le passé. Les auteurs du rapport du BAPE, conscients de cette réalité, présentent dix principes directeurs centraux concernant les actions impliquant l’amiante dont celui-ci et son action afférente :
Principe : Le processus d’indemnisation des travailleurs doit être simple et humain
Action : Reconnaissance de l’irréfragabilité de la présomption pour le mésothéliome de la plèvre chez un travailleur exposé à l’amiante.
lire le document en pdf